Naissance à Marseille le 15 septembre 1965.
Malgré une tentative brève d'échapper à son destin d'enseignant en passant par des classes préparatoires HEC, Jean-Luc Nardone part à Paris faire des études classiques d'italien. Une fois agrégé, il court la France au gré de ses mutations (Lyon, Le Mans, Marseille, Toulouse) jusqu'à poser enfin son baluchon et son cartable à l'Université du Mirail où il sévit depuis bientôt un quart de siècle. Ses premières traductions paraissent très sérieuses avec de grands auteurs de la littérature du Moyen Âge ou de la Renaissance mais toujours avec un brin de facétie : traduire Pétrarque en alexandrins ou le traité d'un bienheureux utopiste — un certain Giangiorgio Trissino — qui voulut introduire des epsilons et des omégas dans la langue italienne... pour la simplifier ! Un virage est pris pourtant avec la rencontre d'Alberto Ongaro, un vieux monsieur malicieux qui avait écrit les premiers scénarios de la série Corto Maltese et dont l'Italie republia un grand nombre de romans dans les années 2000 : des romans d'aventure, décalés, dont les héros, à Venise au XVIIIe siècle ou en Amérique au XXe siècle sont aux prises avec un destin capricieux qui les contraint à résoudre de sombres énigmes tout en échappant forcément à des tueurs à gage insaisissables...
En l’année 1522, l’annonce de la prise de Rhodes par l’armée de Soliman le Magnifique éclata comme un coup de tonnerre qui retentit de l’Europe du nord aux confins de l’empire ottoman. Ce fut à la suite de cette bataille perdue que l’Ordre des Hospitaliers, contraint de quitter Rhodes,...
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