Europe, 1348. La mort rôde. 50 % de la population est décimée. Le coupable ? Non pas la guerre, ni des massacres de masse, non pas la famine, ni une catastrophe naturelle, mais Yersinia pestis, une simple bactérie, bientôt nommée la « peste noire ». Cette épidémie a profondément marqué l’Occident, comme en témoigne l’art de cette époque. Elle est à l’origine de crises socio-économiques et de violences hors normes. Anthropologue spécialisé dans l’étude des charniers, Michel Signoli, qui a identifié l’ADN ancien du bacille de la peste après des fouilles sur un site provençal, revient sur cette première épidémie et sur celles qui ont suivi. Entre médecine, biologie, archéologie et histoire, il explique comment, à l’heure où plane le spectre d’autres grandes épidémies (Ébola, grippe A/H1N1, sida...), nos ancêtres ont tâché de surmonter ces crises, et analyse les stigmates qu’elles ont imprimés dans notre mémoire collective. Un travail de rationalisation bienvenu, tant il est vrai que nous craignons encore la venue du jour où, « pour le malheur et l’enseignement des hommes, la peste réveillerait ses rats et les enverrait mourir dans une cité heureuse » (Camus).
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