Sébastien Lapaque est romancier, essayiste et critique au Figaro littéraire. Auteur de nombreux romans et essais, il a publié Sermon de saint François d’Assise aux oiseaux et aux fusées chez Stock en 2008.
Frédéric Verger est né en 1959. Il enseigne le français dans un lycée de la banlieue parisienne. Arden est son premier roman.
Marin de Viry (de son vrai nom Marin de Viry) est critique littéraire et chroniqueur à la Revue des deux mondes, et enseignant. Il a auparavant publié dans Commentaire des essais de critique littéraire, ainsi qu’un pamphlet sur la presse Pour en finir avec les hebdomadaires chez Gallimard (1996). Il a obtenu le Prix Cioran en 2007.
Agrégé de philosophie, Robert Redeker est né en 1954 dans les montagnes de l'Ariège. Il est l'auteur de nombreux livres, dont certains sont traduits jusqu'au Mexique et en Colombie. Il collabore à de très nombreuses revues et journaux. Ses derniers livres : L'Emprise sportive, Le Soldat impossible, Le Progrès, point final ? Cet intellectuel connu a aussi une activité de conférencier, de photographe et de critique littéraire.
Jean-Yves Boriaud, professeur de langue et littérature latine à l'université de Nantes, spécialiste de la Rome renaissante, a publié une biographie de Galilée et traduit des grands textes humanistes, dont les Lettres de vieillesse de Pétrarque, et Le Prince et L'art de la Guerre de Machiavel.
Richard Millet est écrivain. Il est l’auteur de nombreux ouvrages dont, en 2014, Le Corps politique de Gérard Depardieu (Pierre-Guillaume de Roux) et Sibelius, Les Cygnes et le Silence (Gallimard).
Olivier Bellamy anime sur Radio Classique une émission quotidienne de référence, plusieurs fois récompensée. Il a écrit plusieurs ouvrages sur la musique dont la biographie de Martha Argerich (Buchet-Chastel, 2010) et le Dictionnaire amoureux du piano (Plon, 2014).
Le courage et la clairvoyance : à ces deux vertus, la Revue Des Deux Mondes consacre son numéro de mars 2023, à la faveur d’abord, d’un entretien exclusif de l’écrivain algérien, Boualem Sansal, accordé à Franz-Olivier Giesbert, puis de la publication d’une interview inédite de Simon Leys, pourfendeur de la « maolâterie » qui dans les années 1970 et 1980, ensorcela l’intelligentsia.
A l’heure où l’Algérie semble renouer avec la dictature, il faut écouter la parole de Boualem Sansal, tour à tour ingénieur, chef d’entreprise, fonctionnaire avant de devenir écrivain à la fin du siècle dernier pour contrer la montée de l’Islamisme dans son pays et dans le monde.
Sans peur, celui qui vit reclus en banlieue d’Alger met en garde la France « pleine d’islamistes, pires que les nôtres ». « L’islamisme est comme le gaz, il occupe tout l’espace qui s’offre à lui. (...) Ses adeptes ne sont plus seulement dans les mosquées, ils investissent la ville, la société civile, la politique, les médias », s’inquiète l’auteur du décapant Gouverner au nom d’Allah : islamisation et soif du pouvoir dans le monde arabe.
Il dénonce aussi l’Europe, cette « construction faible et fragile », qui s’est « accommodée de l’islamisme » et est en proie à l’entrisme des Frères musulmans.
Dédié à la Chine, notre dossier revient sur l’aveuglément, il y a quelque quarante ans des milieux intellectuels vis-à-vis de Mao. « La Révolution culturelle inaugurera mille ans de bonheur », s’enflammait une des figures de proue de cette « maolâterie ».
A contre-courant, le sinologue belge, Simon Leys, fût à l’époque bien seul pour s’élever contre le maoïsme mondain et dénoncer la réalité sanglante de la Révolution culturelle.
Alors rédacteur en chef de Lire, Philippe Delaroche réalisa, quelques mois avant sa mort en 2012, une longue interview de Simon Leys, mais par un mauvais concours de circonstances, le texte n’a jamais paru. Pour la première fois, cet entretien, dans lequel l’auteur des Habits neufs du président Mao retrace son itinéraire avec humilité et drôlerie, est rendu public.
Simon Leys avait qualifié de « dictature post-totalitaire » la Chine de Xi Jin Ping. Nos articles sur l’aversion du leader chinois pour les valeurs occidentales et sur le sort réservé à Liu Xiaobo, prix Nobel de la paix 2010, mort en prison faute de soins, atteste une fois encore de sa clairvoyance.
Et parce que son « rire voltairien, sa légèreté ormessionnienne et ses fulgurances » nous manquent déjà, la Revue des Deux Mondes publie l’ultime interview donnée quelques jours avant Noël par Philippe Tesson, décédé le 1er février à l’âge de 94 ans. Cet esprit libre et génial, qui dirigea deux quotidiens, Combat, le journal d’Albert Camus, et le Quotidien de Paris qu’il fonda ensuite, y raconte son ascension dans la presse, son amitié avec son compatriote Ch’ti Pierre Mauroy, son « moment » avec François Mitterrand et, surtout, sa passion pour le théâtre, qu’il érigeait en « raison de vivre ».
Título : Revue des Deux Mondes mars 2023
EAN : 9782356502902
Editorial : Revue des Deux Mondes
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