Michel Zévaco (1860-1918) était un journaliste anarchiste et écrivain français, auteur de romans populaires, notamment de la série de cape et d'épée Les Pardaillan. Né en Corse, Michel Zévaco passe son adolescence en internat et obtient en 1878 son baccalauréat. Après une courte expérience de professeur à 20 ans, il entre dans l'armée où il reste quatre ans (sous-lieutenant de Dragons en 1886). Libéré de toute obligation militaire en juillet 1886, il s’installe à Paris. Attiré par les lettres et la politique, Zévaco devient journaliste, puis secrétaire de rédaction à L’Égalité que dirige alors le socialiste révolutionnaire Jules Roques. Il se présente sans succès aux élections législatives de 1889 pour la Ligue socialiste de Roques. À cette époque, il rencontre Louise Michel, Aristide Bruant, Séverine... En raison de la virulence de ses propos, en pleine période d’attentats anarchistes, Zévaco est condamné à plusieurs séjours à la prison Sainte-Pélagie. En 1900, il abandonne le journalisme politique pour se consacrer à l'écriture de romans-feuilletons. Il débute dans cette nouvelle carrière avec le roman feuilleton Borgia, publié dans le journal de Jean Jaurès La Petite République socialiste. Après le succès de ce premier feuilleton, Zévaco crée pour le même journal le personnage de Pardaillan. En 1905, il passe au journal Le Matin, dont il devient le feuilletoniste attitré avec Gaston Leroux. Entre 1905 et 1918, il écrit pour Le Matin publie neuf feuilletons dont Le Capitan et la suite des Pardaillans. Ces feuilletons sont en parallèle édités par Fayard dans sa collection Le livre populaire. Durant la première guerre mondiale, il quitte Pierrefonds où il vivait depuis la fin du siècle pour s’installer à l’abri à Eaubonne (Val-d’Oise). Il y meurt en août 1918, sans doute d’un cancer.
Michel Zévaco (1860-1918)
"Saêtta s’arrêta devant la table du ministre et s’inclina profondément, mais sans servilité, avec une sorte de fierté narquoise.
Sully fixa sur lui son œil scrutateur. Ce coup d’œil lui suffit pour juger le personnage. Sans aménité, brusquement, sèchement, il dit :
– C’est vous qui prétendez apporter au Trésor une somme de dix millions ?
Nullement intimidé, Saêtta rectifia froidement :
– J’apporte en effet dix millions au Trésor, monseigneur.
Sully le fixa le quart d’une seconde et, avec la même brusquerie :
– Soit. Où sont ces millions ? Parlez. Et surtout soyez bref : je n’ai pas de temps à perdre."
Cycle IV
Suite de "Le fils de Pardaillan" (Livre I)
Título : Le fils de Pardaillan
EAN : 9782374639437
Editorial : La Gibecière à Mots
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