Jacques FUTRELLE, contrairement à ce que son nom pourrait laisser entendre, n’est pas un écrivain français.
Il est né John Heath Futrell le 9 avril 1875 (certaines sources avancent plutôt la date du 9 avril 1873) dans le comté de Pike, au sein de l’État de Géorgie (U.S.A.).
Enfant, ce fils d’enseignants travaille comme apprenti dans une imprimerie avant de privilégier le journalisme à des études universitaires.
Comme pseudonyme, il adopte le prénom de Jacques et ajoute un « e » à son nom pour devenir Jacques FUTRELLE.
Il travaille durant des années pour différents journaux jusqu’en 1902 où il décide de mettre son métier en pause.
Il quitte New York où il était installé avec femme et enfants et retourne en Géorgie pour gérer un théâtre pour lequel il écrira et jouera des pièces.
En parallèle, il se lance dans l’écriture de récits policiers.
Au terme de son contrat, il retourne à Boston pour travailler à nouveau en tant que journaliste pour le « Boston American ».
Les journaux étant à l’époque le principal divertissement du peuple et les feuilletons étant très suivis par les lecteurs, en 1905, Jacques FUTRELLE écrit pour son employeur un feuilleton en deux parties : « The mystery of cell 13 », mettant en scène le personnage du professeur Augustus S. F. X. Van Dusen, plus connu sous le nom de « The Thinking Machine/La Machine à Penser ».
Le texte fut l’occasion d’un jeu-concours pour lequel les lecteurs étaient invités à écrire au « Boston American » pour proposer ce qui, selon eux, était la solution du problème.
Le récit rencontra un tel succès que Jacques FUTRELLE fut encouragé à écrire d’autres enquêtes de son fantasque héros.
Jacques FUTRELLE abandonna son métier de journaliste pour se consacrer totalement à l’écriture.
Entre 1905 et 1907, il écrivit plus de quarante intrigues pour le professeur Augustus S. F. X. Van Dusen.
En 1912, dans le cadre d’une tournée pour entrer en contact avec divers éditeurs, Jacques FUTRELLE et son épouse May firent un voyage en Europe.
Après l’Italie, l’Autriche, l’Allemagne, la France, ils terminent leur périple en Angleterre.
Le 9 avril, il y fête son anniversaire – 37 ou 39 ans – avec femme et amis et le lendemain, malgré une longue soirée de festivité, May et lui parviennent à embarquer à Southampton pour le voyage de retour...
La malchance veut que le nom du navire sur lequel ils montèrent n’ait depuis jamais été oublié : le Titanic.
Le 14 avril au soir, le Titanic heurte un iceberg.
Le 15 avril 1912, aux premières heures de la journée, alors que le bâtiment coule, Jacques FUTRELLE refuse de monter dans un canot de sauvetage, mais remet le reste de ses écrits à sa femme qui, elle, trouvera place à bord de l’un d’eux.
La dernière image qu’elle aura de son mari est de le voir tranquillement fumer un cigare en compagnie du célèbre homme d’affaires John Jacob Astor IV.
May Futrelle sera secourue avec d’autres naufragés par le RMS Carpathia.
Elle ramènera avec elle deux romans de son mari et quatre enquêtes du professeur Augustus S. F. X. Van Dusen qui seront publiés de façon posthume.
Six autres aventures de « La Machine à Penser » auraient été détruites durant le naufrage.
Contient :
*6* Le problème des billets de banque volés
*7* Cinq millions par radio
Jamais un être au physique aussi insignifiant n’avait inspiré autant de respect pour ses nombreux diplômes – docteur en philosophie, en droit, en médecine... – et son incroyable capacité à résoudre les plus grands mystères que le professeur Augustus S. F. X. Van Dusen.
Malgré sa petite taille, sa maigreur, ses rides, son énorme tête et son immense front surmonté d’un casque de cheveux jaune paille, ses grosses lunettes derrière lesquelles des yeux bleus continuellement plissés vous observent sans ménagement, son caractère grincheux et sa façon de vous parler sans ambages, le professeur Augustus S. F. X. Van Dusen en imposait tant qu’on le surnommait « La Machine à Penser ».
Sa logique implacable lui valait d’être souvent dérangé par la police ou par le journaliste Hutchinson Hatch pour les aider à découvrir la clé d’énigmes indéchiffrables.
Il interrompt alors de mauvaise grâce ses expériences, accepte de quitter son laboratoire pour apporter les réponses aux questions bien que la plupart du temps, il lui suffit, pour cela, de prendre connaissance des divers éléments de l’affaire, n’hésitant pas à envoyer le reporter les chercher à sa place.
En effet, pour lui, un crime n’est qu’une équation parmi tant d’autres, qui trouve sa solution par un examen minutieux des différentes données et un simple calcul.
Car, comme il aime à le répéter : « Deux et deux font quatre. Jamais parfois, ou quelques fois, mais toujours quatre ! »
Le professeur Augustus S. F. X. Van Dusen, alias « La Machine à Penser », est un personnage créé par l’écrivain américain Jacques FUTRELLE.
Il apparaît en 1905 et résout une cinquantaine de « problèmes » avant que son auteur ne disparaisse au petit matin du 15 avril 1912 dans les eaux glacées de l’océan Atlantique Nord dans le naufrage du « Titanic » sur lequel il avait embarqué avec son épouse pour rentrer d’un voyage en Europe.
Sa femme, Lily May PEEL, survécut à la catastrophe en montant dans un canot de sauvetage, emportant avec elle une partie des derniers manuscrits de son mari, dont quelques-uns des « problèmes » de « La Machine à Penser » qu’il avait écrits durant son ultime périple.
Si quelques récits furent traduits en français depuis, la grande majorité demeurait, jusqu’alors inaccessible aux lecteurs francophones.
Ce n’est plus le cas désormais...
Título : La Machine à Penser - Tome 2
EAN : 9782385011208
Editorial : OXYMORON Éditions
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