Alain Caillol, né le 11 septembre 1942 à Béziers, réalise son premier vol à douze ans. Il fait à l'époque face au désintérêt de son père et à la mort de sa mère. Au début des années 1970, il participe à des braquages avec Jacques Mesrine et aide celui-ci, grâce à la complicité de Michel Ardouin, à s'évader avec succès du tribunal de Compiègne en dissimulant des armes dans les toilettes. Alain Caillol, avec son frère ainé François et d'autres personnes, est l'un des ravisseurs du baron Édouard-Jean Empain en 1978, affaire pour laquelle il est condamné à vingt ans. Il passe onze ans en prison où il échangera des lettres avec Mireille Bonnelle, une professeur de lettres qui les publiera dans Lettres en liberté conditionnelle (1991). En 2001, il est de nouveau condamné à huit ans, cette fois-ci pour trafic de cocaïne. Libéré en 2009, il sort en janvier 2012 le livre Lumière (le cherche midi) retraçant son parcours.