Andrée Chedid (1920-2011), écrivaine égyptienne d’origine syro-libanaise née au Caire, s’installe en France en 1946 et publiera dès lors son oeuvre en français. Romancière (« La Cité fertile », Flammarion), nouvelliste, dramaturge et surtout poétesse (« Texte pour la terre aimée », « Fraternité de la parole »...), elle reçoit d’importants prix littéraires dont le prix Louise-Labé (1966), l’Aigle d’or de la poésie (1972), le Goncourt de la nouvelle (1979), et le Goncourt de poésie (2002). Elle engendre une lignée de musicien·ne·s (dont Louis, Matthieu dit « M » et Anna dite « Nach ») et laisse en héritage un riche matrimoine littéraire francophone.
« Un livre n’est que le portrait du cœur, chaque page une pulsation », écrit Emily Dickinson. À cela Andrée Chedid ajoute qu’un livre est aussi la soif d’un ailleurs, une salve d’avenir. Dans L’Étoffe de l’univers, la poétesse née au Caire remonte aux origines de sa vie, explore...
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