Né un 29 février, Christian Moncelet a, pour troisième prénom, Simone. Il doit cette féminisation à l'obstination d'un officier municipal, qui n'a jamais voulu traduire au masculin le prénom de sa marraine. La scène se passait à Alger, où il naquit d'un père breton très jovial, et d'une mère auvergnate dévouée, l'un et l'autre au service de Bibendum.
Il vint très tôt en Auvergne, « cépanouir » près des coteaux de Chanturgue et de Gergovie. Pour ses études secondaires, il fut pris en mains par les « frères-à-quatre-bras ».
Puis, professeur de lettres, critique littéraire et dramatique, poète, humoriste et prestidigitateur, il aime faire des tours de passe-passe avec les mots. Il concocte régulièrement des livres sérieux ou loufoques (de fond et de forme).
Ayant vu le jour au seul moment favorable d'une année bissextile, c'est vers 4 ans et 3/4 (en 1963), qu'il a publié son premier recueil. À 5 ans et demi, il s'est marié, pour doubler illico le nombre de ses lecteurs. Il a obtenu le prix des Volcans-Poésie à 6 ans et demi, et s'est depuis spécialisé dans les « insolivres » exposés en France, et même dans le Liechtenstein septentrional.
Il a encore mille et un tours dans son sac pour « dhivertir » le public, pendant les longues soirées où l'ennui tombe à gros flocons.