Même happé par l’ouvrage, de temps en temps lève ton nez…
Cette maxime, citée par David Prudhomme dans son ouvrage L’Oisiveraie 2 résume assez bien la philosophie de cet auteur soucieux « d’affiner » son travail en permanence.
Ce n’est donc pas un hasard s’il s’associe à Pascal Rabaté, pour son arrivée chez Futuropolis, pour proposer une chronique familiale douce-amère, La Marie en plastique. David Prudhomme trouve un malin plaisir à toutes ces petites choses qui enlisent la vie dans le pas grand-chose et la coincent dans le rien du tout. Ce quotidien, David Prudhomme se l’approprie pleinement, en croquant, d’un trait de plus en plus épuré mais juste, des trognes d’hommes de la rue, icônes de zinc, avec un naturel et une économie de moyens que beaucoup peuvent lui envier.
"Parallèlement, en fait depuis toujours, j'alterne une veine grave et une fibre fantaisiste, du dessin classique aux « gros nez », de l'expressionnisme au mimétisme des figures, telle idée de grand écart qu'offre le dessin n'en finit pas de m'attirer et j'essaie de devenir de plus en plus souple ! Tout en restant ferme !"
Au Louvre, c’est 7 000 visiteurs et 35 000 œuvres qui se côtoient par jour, dans 210 000 m2, dont 60 000 m2 de galeries. 5 000 ans d’histoire de l’art, qui suscitent autant de comportements, de situations amusantes, touchantes ou tendres, que David Prudhomme croque avec légèreté...
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