Diane Beausoleil est née à Nice en 1958 d'une mère tchécoslovaque et d'un père belge, originaire d'Algérie.
Aveugle à six mois, elle apprend le braille à cinq ans et la dactylographie à huit ans pour suivre une scolarité en milieu ordinaire. A la maison elle s'imprègne des oeuvres du répertoire classique, enregistrées par les grands comédiens de l'époque et écoute "Le Sacre du Printemps" d'Igor Stravinski.
Après son bac, obtenu à dix-sept ans, elle suit les classes préparatoires d'hypokhâgne et khâgne, à l'issue desquelles elle obtient une licence suivie d'une maîtrise de lettres modernes à l'université de Nice.
Pendant cinq ans elle enseigne la littérature à des collégiens déficients visuels, puis quitte l'éducation nationale pour s'adonner à ses deux passions : le chant lyrique et l'écriture.
Installée à Cannes, elle obtient son premier chien-guide, suit une formation de kinésithérapie pour "acquérir une place dans la société" (dixit), activité qu'elle exerce avec beaucoup de plaisir depuis vingt-deux ans à Cannes-La-Bocca.
Ses origines la mettent très tôt en contact avec différentes cultures. Avide de savoirs, elle apprend une dizaine de langues étrangères, notamment le japonais et l'hébreu. Dans le même temps elle voyage en Europe, en Amérique et en Afrique du Nord.
"L'Insurgée aux yeux d'ombre" est son 4ème roman. Il lui a été inspiré par la personnalité de la célèbre militante anarchiste Louise Michel qui, parallèlement à son métier d'institutrice, donnait des lectures aux aveugles. C'est ainsi qu'est né le personnage de Sylvie dont la cécité ne l'empêchera pas de participer à l'insurrection de la Commune.
Sylvie, aveugle de naissance, aurait pu rester toute sa vie cachée derrière le comptoir de la cordonnerie de son père, si elle n'avait rencontré Louise Michel, grande figure de la Commune de Paris. Celle-ci lui enseigne la vie et la révolte. Sur ses pas, l'enfant, devenue jeune fille,...
Más información