L’adolescence est l’aboutissement de la sexualité infantile, elle-même marquée par une phase de latence dans la seconde enfance. Elle se caractérise par l’accession à la sexualité génitale. Les transformations psycho-physiologiques de la puberté forcent le sujet adolescent à un véritable travail psychique de mise en représentation de ses pulsions sexuelles et de ses identifications post-œdipiennes. Parfois, ces processus s’expriment sur le mode concessionnel de type hystérique montrant l’existence de défenses psychonévrotiques. L’analyse des débordements des mécanismes psychonévrotiques de défense conduisent au processus de démentalisation à forte valence désorganisatrice. Il peut être lié à une situation traumatique, à un investissement de sur-idéalisation ou bien à une surcharge d’excitation sexuelle non maîtrisable à l’adolescence. L’espace psychique est alors envahi et rendu vulnérable, « en deçà du principe de plaisir » où il est nécessaire de prendre en compte tous les éléments de l’organisation psychique du Moi dans la petite enfance. À l’adolescence, la démentalisation peut entraîner une distorsion de la vie psychique créant les conditions d’altération de l’image du corps et l’attaque du corps.
L’adolescence est l’aboutissement de la sexualité infantile, elle-même marquée par une phase de latence dans la seconde enfance. Elle se caractérise par l’accession à la sexualité génitale. Les transformations psycho-physiologiques de la puberté forcent le sujet adolescent à un véritable...
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