Frédéric Masson, né le 8 mars 1847 à Paris et décédé le 19 février 1923 dans la même ville, fut un historien et académicien français de renom, spécialiste incontesté de l'époque napoléonienne. Sa carrière d'écrivain et d'historien a profondément marqué l'historiographie du Premier Empire et la biographie napoléonienne.
Issu d'une famille bourgeoise, Masson développe très tôt une passion pour l'histoire, en particulier pour la figure de Napoléon Bonaparte. Sa carrière d'historien débute véritablement dans les années 1870, avec la publication de ses premiers ouvrages sur l'époque impériale.
Masson se distingue par sa méthode rigoureuse et son souci du détail. Pour son ouvrage « Napoléon à Sainte-Hélène », comme pour l'ensemble de son oeuvre sur l'exil impérial, il s'appuie sur une documentation exhaustive, incluant de nombreuses sources inédites. Cette approche lui permet de renouveler en profondeur la connaissance de la captivité de Napoléon et de sa vie quotidienne à Longwood.
L'historien consacre une grande partie de sa vie à l'étude de Napoléon, produisant une oeuvre monumentale qui couvre tous les aspects de la vie de l'Empereur. Son travail sur la période de Sainte-Hélène est particulièrement remarquable, offrant un éclairage nouveau sur les dernières années de Napoléon et la construction de sa légende.
Élu à l'Académie française en 1903, Masson y occupe le fauteuil de Gaston Paris. Son discours de réception, prononcé le 28 janvier 1904, est l'occasion pour lui de réaffirmer sa vision de l'histoire et son attachement à la figure de Napoléon.
L'oeuvre de Frédéric Masson, dont « Napoléon à Sainte-Hélène » est un exemple emblématique, reste une référence incontournable pour les historiens et les passionnés du Premier Empire. Sa contribution à l'historiographie napoléonienne et à la compréhension de l'exil impérial fait de lui l'un des piliers de l'étude de cette période cruciale de l'histoire de France.
Parce, qu'il avait été sacré par le Pape, Napoléon a considéré qu'il était revêtu d'un caractère ineffaçable, qu'il était devenu un souverain égal à tous les souverains, qu'il ne pouvait point être discuté comme tel, qu'il était l'oint du Seigneur, et que, si son empire n'avait point...
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