Agrégative d’anglais, elle a 21 ans lorsqu’elle commence à écrire son journal. L’année 1942 et les lois anti-juives de Vichy vont faire basculer sa vie. Elle mourra à Bergen Belsen quelques jours avant la libération du camp. Soixante ans durant, ce manuscrit n’a existé que comme un douloureux trésor familial. Connu d’abord du simple cercle des chercheurs du Mémorial de la Shoah, ce Journal est devenu dès sa publication un texte mythique. Il est en cours de traduction dans plus de vingt-cinq pays.
« Il y avait sûrement en 1942 des après-midi où la guerre et l’Occupation semblaient lointaines et irréelles dans ces rues. Sauf pour une jeune fille du nom d’Hélène Berr, qui savait qu’elle était au plus profond du malheur et de la barbarie ; mais impossible de le dire aux passants...
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