Écrivain, musicien et traducteur, Jacques Barbéri triture les codes, les cordes et la réalité pour mettre en scène des univers décalés et multiformes, instables et romanesques comme ceux de Kafka, Dick, Ballard ou encore Borges, Lynch ou Cronenberg. Entre psychédélisme et nuances punk, cet ancien membre du collectif Limite a publié une quinzaine de romans et une centaine de nouvelles. On lui doit entre autres Narcose, ville-rêve plongée dans une transe animalière, ainsi que le remarquable Mondocane, dont la nouvelle originelle figure dans l’anthologie mondiale The Big Book of Science Fiction d’Ann et Jeff VanderMeer. Il a traduit de l’italien Pietro Citati (Tolstoï, prix Strega), Silvana De Mari (Le Dernier Orc, prix Sorcières, et Le Dernier Elfe, prix Andersen et prix Imaginales) et Valerio Evangelisti ; son travail sur L’Évangile selon Eymerich lui a valu en 2016 le prix Jacques Chambon de la traduction.
Granville, année inconnue. Le futur est décrit par allusions : membranes de dépistage où l’on s’immerge à l’entrée des immeubles pour assurer une totale sécurité, symbiotes qui se fixent à la nuque pour communiquer (celui qu’on appelle “Robert” délivre des mots-valises), attentats...
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