Écrivain et réalisateur de films documentaires, Jacques Cauda doit autant à l’écriture qu’à sa pratique de l’image.
Au début des années 2000, il crée le mouvement surfiguratif.
Surfigurer, c’est prendre pour objet des sensations dont la source n’est plus le réel mais sa représentation rétinienne. Le monde est devenu une image et le peindre, c’est réécrire cette image.
C’est pourquoi, Jacques Cauda utilise le pastel à l’huile qui a la particularité de se pratiquer comme une écriture sur une feuille de papier. Il renoue ainsi avec le ut pictura poesis des Anciens : la peinture est aussi une poésie.
D’autre part, avec le pastel à l’huile, la couleur représente aussi bien que le trait. Et tout particulièrement, quand il s’agit du paysage dont l’enjeu n’est pas seulement une question d’espace mais aussi d’intériorité. Un bleu, par exemple, exprimera l’articulation qu’il y a entre le souffle du monde et celui de l’artiste. Et il en sera de même avec le noir et le blanc dont le rapport, au delà de leur évident contraste, soulignera ce qui est à l’origine de la peinture : l’émotion.
Ses œuvres rencontrent un public international, Londres, Rome, Berlin, Barcelone, Amsterdam, Paris, qui y a tout de suite reconnu cette émotion première que procure le tracé du tout premier trait qui est à la naissance de l’art.
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