Guillaume Marie est un garçon souriant mais taciturne, d'ailleurs il est né à Coutances. Il écrit des nouvelles et de la poésie depuis qu'il a douze ans. Il est inspiré par les animaux qu'il croise et les lieux qu'il habite. Dans ses textes, tout est vrai. Dernier livre paru : Ça écrit quoi, avec Samuel Deshayes, aux éditions Lanskine.
Écrivain et réalisateur de films documentaires, Jacques Cauda doit autant à l’écriture qu’à sa pratique de l’image.
Au début des années 2000, il crée le mouvement surfiguratif.
Surfigurer, c’est prendre pour objet des sensations dont la source n’est plus le réel mais sa représentation rétinienne. Le monde est devenu une image et le peindre, c’est réécrire cette image.
C’est pourquoi, Jacques Cauda utilise le pastel à l’huile qui a la particularité de se pratiquer comme une écriture sur une feuille de papier. Il renoue ainsi avec le ut pictura poesis des Anciens : la peinture est aussi une poésie.
D’autre part, avec le pastel à l’huile, la couleur représente aussi bien que le trait. Et tout particulièrement, quand il s’agit du paysage dont l’enjeu n’est pas seulement une question d’espace mais aussi d’intériorité. Un bleu, par exemple, exprimera l’articulation qu’il y a entre le souffle du monde et celui de l’artiste. Et il en sera de même avec le noir et le blanc dont le rapport, au delà de leur évident contraste, soulignera ce qui est à l’origine de la peinture : l’émotion.
Ses œuvres rencontrent un public international, Londres, Rome, Berlin, Barcelone, Amsterdam, Paris, qui y a tout de suite reconnu cette émotion première que procure le tracé du tout premier trait qui est à la naissance de l’art.
Jean-Luc Manet est né en 1959 à Paris. Critique musical depuis 1979 (pour Best, Nineteen et Les Inrockuptibles notamment), il a publié une vingtaine de nouvelles noires et un premier roman dans la collection Noir Urbain des éditions Autrement.
Sur son itinéraire, entre la Poste et le rock'n roll, lire cet entretien avec Bernard Strainchamps.
Photo : Jean-Luc Manet, © Adrian Bang.
Pour Yan Kouton, l'écriture est un regard porté sur la vie. C’est aussi un moyen d’exister au monde, de le comprendre, de le supporter et de résister. Les éditions Zinedi ont publié ses trois romans : Le passeur, Les oiseaux de proie, Des effondrements souterrains.
Ses sources d'inspiration littéraires sont plurielles, elles vont de Camus à Stefan Zweig en passant par la littérature américaine ou le théâtre de Tchékov ou de Vinaver. Homme passionné, Yan Kouton se nourrit aussi de cinéma (David Lynch, Orson Wells, Les frères Cohen, Dario Argento, Claire Denis...), de musique sous toutes ses formes, de photo... et de peinture.
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Colección
Le Cafard hérétique
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Contributeurs et contributions :
Alexandre Nicolas // poèmes (pp. 79-83 ; pp. 93-102)
Bruno Lus // Les Fruits secs (pp. 52-57)
Denis Moreau // Le sang des martyrs (pp. 107-110)
Ève Vila // En attendant Alma (pp. 73-78)
Guillaume Marie // Les watères du château (pp. 5-12)
Ivan Pozzoni // poèmes (V.O. + trad., pp. 112-115)
Jacques Cauda // Les Crabes (pp. 103-106)
Jean-Jacques Nuel // poèmes (pp. 17-26)
Jean-Luc Manet // Tourner la plage (pp. 43-49)
Julien Boutreux // Horizon (pp. 86-92)
lachaisetriste // Le Fer à repasser (pp. 117-124)
Mickaël Auffray // L’Impasse (pp. 13-16)
Réginald Cornier // L’ange blond du train de l’enfer (pp.27-31)
Romain Paris // Kif-Kif (pp. 125-130)
Sandra Bechtel // La vie d’art[r]iste (pp. 58-72)
Yan Kouton // poèmes (pp. 34-42)
Éditeurs invités :
Les Cosaques des Frontières
Chats de Mars
Photo de couverture et photos intérieures :
Lachaisetriste
Título : Le Cafard hérétique n° 12
EAN : 9781094318110
Editorial : Editions Lunatique
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