L’ordinaire du pénitentier d’Oswald est fait de violences, de meurtres, d’amitiés, de trahisons, de trafics, de révoltes, et d’amours aussi. Ce livre tente d’aller au-delà d’une lecture « sociologique » de la série, afin de l’envisager pour ce qu’elle est : une œuvre d’art. Sous ses airs de reportage et sa forme documentaire, ce qu’elle dit est bien autre chose que ce qu’elle montre. L’enfer de cette prison est en réalité une utopie, un lieu imaginaire dont la construction permet d’observer et de comprendre ce qu’est un « animal parlant », comment un sujet se trouve et se perd dans le tressage des actes et des paroles, comment il est possible de faire société, en quoi addictions et croyances ont partie liée, comment l’amour vient trouer l’ordre des raisons. Oz est comme les grands mythes, un moyen de penser notre condition en racontant des histoires.
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