Il ne serait pas indu de dire de Laurent Galandon qu'il est le scénariste des opprimés. En seulement cinq ans, cet auteur a signé nombre d'albums dont le trait commun semble être une certaine volonté d'ouvrir les yeux du public sur le sort réservé à certaines populations ou individus.
Des enfants déportés de "L'Envolée sauvage", aux gitans de "Quand souffle le vent", en passant par les gamins des colonies agricoles pénitentiaires des "Innocents coupables" ou les ouvriers en lutte de "Lip, des héros ordinaires", Galandon aime dépeindre le sort des damnés de la terre. Exercice périlleux auquel il se livre toujours avec une grande sensibilité, multipliant les collaborations – autour de one-shots ou diptyques, la plupart du temps. Ses dialogues minimalistes et la grande part laissée aux silences et aux émotions ont conquis le coeur du public.
Le cinéma est une arme de guerre.Paris, sous l’Occupation, septembre 1941. Un incendie dans le cinéma Le Concordia détruit la pellicule d’un film de propagande nazi. Chargé de résoudre l’affaire, le commissaire français Engelbert Lange découvre sur les lieux qu’il est surveillé par...
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