Fervent admirateur de créateurs d'avant-garde de tous temps, Louison Labeau navigue dans des eaux expérimentales depuis une dizaine d'années maintenant. Biberonné aux illustrations d'artistes d'horizons divers comme Gustav Klimt, Kay Nielsen, Yoshitaka Amano ou encore Salvador Dali, son travail est basé sur l'écriture automatique et l'approche sérielle de motifs intriqués, calqués sur les modèle musicaux des minimalistes américains tels Philip Glass, Terry Riley ou John Adams.
Le diagnostic tardif d'une maladie dégénérative de la cornée a rendu son travail d'autant plus radical qu'il ne sait pas combien de temps il pourra continuer à créer via ce média.
Des images, rien que des images. Des portraits. Des regards. Des motifs à l'infini. Anima n'est là que pour cela. Son unique but consiste à piéger le regard dans des motifs sans fond, comme une invitation sereine à l'introspection. Basé sur le principe de l'écriture automatique,...
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