Marie-Léontine Tsibinda, première poétesse du Congo-Brazzaville, est née à Girard, dans le Kouilou. Elle a été comédienne dans la troupe universitaire et celle du Rocado Zulu (troupe indépendante). Nouvelliste (Les hirondelles de mer, Paris, Acoria, 2009) et poétesse, lauréate du prix UNESCO-Aschberg pour sa nouvelle Les pagnes mouillés en 1996, Marie-Léontine Tsibinda nous livre sa seconde pièce de théâtre : La porcelaine de Chine. La première, La Grande Brassée, écrite en collaboration et publiée en 2011, a été jouée à Gatineau (Québec), avec le soutien de la Ville de Gatineau.
Effeuillant le « livre du monde », une femme aux visages multiples et au regard séduisant et troublé se raconte tout en vivant ou en revivant les épisodes d’une histoire collective. Parée de son éclat, transfigurée, elle marche sans relâche sur des chemins rocailleux, la lumière...
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