Marina Tsvétaïeva, née en 1892 à Moscou, émigre en 1922, après la Révolution d’Octobre. Après trois ans passés à Berlin et en Tchécoslovaquie, elle se rend à Paris, où elle vit de 1925 à 1938. Refusant « l’esprit de parti », elle n’est acceptée ni par les Rouges, qui l’accusent d’avoir trahi leur cause (notamment dans son recueil Le Camp des cygnes), ni par les Blancs, qui lui reprochent son admiration pour Maïakovski ou Pasternak. Elle retourne ensuite en URSS, et s’y suicide en 1941.
Dans ces textes de jeunesse, Marina Tsvétaïéva touche à un genre pour lequel elle demeure méconnue – le théâtre –, y nouant courtes intrigues et petites scènes narratives autour de la rencontre amoureuse. C’est encore cependant sa plume versifiée qui frappe par son
incandescence...
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