Martin Dubé est un homme. Maintenant que vous avez bien cerné le personnage, passons à autre chose. Par exemple, les vignobles de Bordeaux. Il serait malhonnête de passer sous silence la passion des vins de cet auteur au coude léger. Malgré ce penchant qui embrouille ses idées et détruit ses neurones, il aime la vie et elle le lui rend bien. Issu d’une famille composée de Japonais et de Norvégiens, il a toujours su bien camoufler ses origines sous d’épaisses couches de fond de teint, latex et perruques de clown. Prédestiné à une brillante carrière de neurochirurgien, il abandonna son rêve le jour où il échoua son bricolage à la maternelle. Têtu, ambitieux et myope, il est devenu enseignant de français au secondaire (on l’a refusé aux Grands Ballets Canadiens section gigue). Depuis sa tendre enfance, il griffonne des histoires dans ses livres d’école, espérant qu’un jour quelqu’un croit en lui. Passionné de littérature, de musique, de théâtre, de cinéma, il s’intéresse à tout, attendant le jour où le tout s’intéressera à lui. En avril 2007, il publie son premier roman NUL SI DÉCOUVERT aux Éditions de Mortagne. Dans ses temps libres, il écrit un deuxième roman et retranscrit la Bible en morse. Celui que la critique a qualifié de « droitier » et « d’amoureux fou des points-virgules » n’a pas écrit son dernier mot. Enfin, oui, le mot « mot » était le dernier. Maintenant, c’est « dernier » qui… oubliez ça. Toujours drôle et sans prétention, son écriture est tout le contraire de lui. Il cerne bien les questionnements, les bouleversements de sa génération et n’hésite jamais à danser lorsque la situation l’exige.