Né le 27 mai 1962 à Charleroi.
C'est à 10 ans que Olivier a su qu'il ferait de la BD. C'est «Lucky Luke», «Tintin» et le journal «Spirou» qui le mèneront à suivre les cours de Vittorio Leonardo entre 14 et 17 ans.
Après des humanités scientifiques, il étudie le cinéma d'animation à L'école de recherche graphique de Bruxelles. Le soir, il rejoint l'atelier d'Eddy Paape, cours de Bande Dessinée où il rencontre notamment Wurm, Lumer, Cayman, Durieux... Il s'attaque déjà à ses propres projets et publie sous l'impulsion de Paape «Aldose et Glucose» dans le journal Tintin de 1984 à 1986. Ces histoires courtes de SF humoristique seront suivies des premiers récits réalistes et fantastiques publiés en 1987 et 1988. Des projets d'albums suivront, les refus s'enchaîneront.
Véritable boulimique, Grenson cumule les fonctions, il enseigne le dessin puis la Bande Dessinée et la narration à l'ERG, école supérieure artistique de Bruxelles et anime pendant six ans (de 1989 à 1995) la rubrique BD pour l'émission «Clip Clap» sur RTL-TVI.
Après une adaptation avortée de «Malvira» en BD et deux histoires courtes de «Jack et Lola» avec Patrick Chaboud, pour le journal Circus, Olivier Grenson rencontre Claude Lefrancq et Michel Oleffe. C'est le début des aventures de «Carland Cross»... Le premier album «Le Golem» reçoit le prix avenir 1991 par le CBBD (Centre belge de la Bande Dessinée). «La Goule de Shadwell», sixième opus, reçoit le prix du meilleur dessin en 1996 par le CBBD. La série s'arrête en 1998 avec «Les Pendus de Manhattan».
Le succès de «Carland Cross» a valu à Olivier l'adaptation de son personnage en une série de 26 épisodes de 26 minutes dessins animés (RTBF, TF1, Canal+...).
C'est en 1999 que naît, de l'association Dufaux et Grenson, «Niklos Koda», au Lombard (7 titres et 4 tirages de tête) dans la collection Troisième Vague Lombard. Les albums «Magie Noire» et «Magie Blanche» constituent le dernier diptyque en date.
Photo © Imag'in You - E. Charneux