L’idée de Reformatio a toujours été présente dans la chrétienté, mais jusqu’au XVIe siècle elle s’attachait aux mœurs et non à la doctrine. Luther, Zwingli ou Calvin en ont proposé un renouvellement dogmatique en donnant à Jésus un rôle central, en insistant sur la toute-puissance de la grâce et la souveraineté de l’Écriture, et en affichant la même hostilité envers le « papisme », autrement dit envers Rome et sa puissance temporelle.
Le XVIe siècle est une époque de profonde transformation pour le christianisme occidental. Avec l'émergence des Réformes protestantes, le monde médiéval s'efface pour laisser place à la modernité : un monde religieux unifié sous la houlette de la papauté laisse place à une chrétienté éclatée en diverses dénominations qui s'affronteront durant plusieurs siècles.
C’est l’histoire de la Réforme et de la fin de l’unité de l’Église que retrace Pierre-Olivier Léchot à l’occasion des 500 ans de l’affichage (supposée), le 31 octobre 1517, des 95 thèses de Luther contre les portes de la chapelle de Wittemberg, geste réformateur et révolutionnaire qui, avec l’aide de l’imprimerie récemment inventée, fit entrer l’Occident dans la modernité.
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