Changer le monde et « prendre ses rêves au sérieux ». Ouvrir les frontières aux nomades, bras ouverts, lutter contre les yeux tristes des filles de Moscou et les espoirs brisés, bras décroisés. Tania Sollogoub y croit et le fait. Grâce aux mots et aux chiffres (elle enseigne l’économie quand elle n’envoie pas des romans par La Poste). Grâce aussi à la magie des Baba Yaga cachées dans les forêts russes ou dans la boutique de produits du Massif central du métro Gare du Nord. Après, elle vous emmènera manger des blinis, vous parlera de Blade Runner, et vous de rire, et vous de rêver. Quelque chose aura changé.
Quand il neigeait à Boulogne, tous les Russes de l’immeuble étaient heureux. C’était la fête. Ma grand-mère débarquait dans ma chambre à sept heures du matin.
«Debout là-dedans ! hurlait-elle. Regarde ! » Elle ouvrait les volets d’un geste magistral pour me montrer le ciel blanc....
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