Vladimir Jankélévitch (1903-1985), dont les parents russes ont immigré en France suite aux campagnes anti-juives, a obtenu son agrégation de philosophie à la première place en 1926, après avoir été reçu à l’Ecole Normale Supérieure. De 1927 à 1932, il enseigne à l’Institut français de Prague et termine sa thèse de doctorat sur Schelling. Il débute sa carrière universitaire à Toulouse, puis à Lille, perd sous l’Occupation, en même temps que sa nationalité française, son poste d’enseignant, et se voit enfin offrir à la Sorbonne la chaire de philosophie morale, qu’il occupera de 1951 à 1979. Musicien et musicologue, sa réflexion est tant philosophique qu’esthétique. C’est l’une des originalités de son œuvre qui se distingue également par les thèmes abordés. Disciple de Bergson, à qui il a consacré son premier ouvrage, Vladimir Jankélévitch a également développé une réflexion sur l’existence de la conscience dans le temps.
No existe humor sin amor ni ironía sin alegría.No hay nada más radical que un clásico.¿Qué es la ironía? ¿Qué formas adopta y qué trampas contiene? ¿Acaso puede llegar a definirse frente a la hipocresía como una verdadera conciencia alegre? No existe humor sin amor ni ironía sin...
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