Parménide, Platon, Aristote, Descartes, Leibniz, Kant, Hegel, Schopenhauer, Nietzsche, Heidegger : c'est en se référant en particulier à ces auteurs que sont étudiées les problématiques essentielles de la métaphysique.
La métaphysique n'est-elle qu'un abus de langage ? Peut-elle prétendre à une science supérieure, fondatrice des autres sciences ? Peut-elle parvenir à se critiquer elle-même ? À se dépasser elle-même ? Il semble bien que l'interrogation métaphysique reste sous-jacente à notre modernité.
Dans cet ouvrage, plus particulièrement destiné aux étudiants en philosophie des 1er et 2e cycles universitaires et des classes préparatoires aux Grandes Écoles, les notions fondamentales (être, idée, substance, sujet ...) et les grandes positions doctrinales sont caractérisées dans leur origine et leur évolution.
Jean Lefranc est maître de conférences honoraire à l'université de Paris-Sorbonne, dont il fut à la tête, pendant plusieurs années, de l'unité d'enseignement et de recherche de philosophie. Il a publié récemment
L'esprit des Lumières et leur destin (A. Colin, 1997),
La philosophie en France au XIXe siècle (PUF, 1998) et dirigé un important
Cahier de l'Herne sur Schopenhauer (1997).
La métaphysique comme langage : Qu'est-ce que la métaphysique ? Critique de la langue du métaphysicien. Des mots premiers d'abord grecs.
La métaphysique comme science fondatrice : L'énigme de l'être et du mouvement. Être et paraître : l'idée. Être et devenir : la substance. Être et penser : le sujet.
La métaphysique comme interrogation fondamentale sur elle-même : La métaphysique de la métaphysique. Métaphysique et objectivité : l'idéalisme transcendantal. Métaphysique et historicité : le système dialectique. Métaphysique et critique de la subjectivité : le « dépassement » de la métaphysique. La métaphysique comme généalogie de la modernité.
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