Catherine Grive est arrivée en France à quatre ans, après avoir vécu les premières années de sa vie au Canada. Elle a commencé par travailler dans la publicité et la radio en contribuant à créer la première régie publicitaire de radios locales privées avant d’enseigner le français à Londres. De retour à Paris, elle a produit des émissions radiophoniques sur France Culture, et a traduit des guides touristiques.
Curieuse de son héritage familial, elle se lance à la poursuite des traces d’un ancêtre disparu lors de la première guerre mondiale et écrira un Guide des Cimetières militaires en France (Le Cherche-Midi) sans se douter que celui-ci marquera sa carrière. Par la suite, elle a publié plusieurs beaux-livres sur le patrimoine français (Les incontournables Musées de Paris) et biographies familiales.
Confortée dans le pouvoir bénéfique des livres et de leur partage, elle devient une auteure hétéroclite en écrivant pour la jeunesse. Pour ses thèmes majeurs, la disparition des choses et du temps qui passe, Catherine Grive prend inspiration sur la littérature japonaise et l’auteur Pessoa selon qui « Aucun livre pour enfant ne doit être écrit pour des enfants ». Elle est notamment l’auteur de La fille qui mentait pour de vrai (éd. du Rouergue, 2018) ; La plus grande chance de ma vie (éd. du Rouergue, 2017) ; Je suis qui je suis (éd. du Rouergue, 2016) ; 1 seconde, 1 minute, 1 siècle (éd. Gallimard Jeunesse, 2009) ; ou encore Le Catalogue des vœux et des occasions de faire un vœu (éd. Gallimard Jeunesse, 2007).
En parallèle, Catherine Grive est aujourd’hui traductrice (français/anglais) et s’adresse pour la première fois aux grandes personnes avec son roman Reste le chagrin (éd. Lattès, 2017).
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Bandiya
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« Mais finalement, c’est quoi une prison ? Une prison, c’est un endroit où la société rejette les gens pour les punir. Un endroit où le soleil n’entre pas. Et pas seulement lui, mais aussi les papillons, l’odeur de gâteau du voisin, le silence. Un endroit où la nuit non plus n’entre pas. Il y a toujours un maton qui fait sa ronde en agitant son trousseau de clés, un détenu qui ne trouve pas le sommeil, refaisant cent fois dans sa tête le moteur qui n’a pas démarré, l’arme qui n’a pas tiré. Mais une prison, ça peut aussi être un endroit où vit ta mère. Une mère comme toutes les autres, qui est là à sa manière, te gronde quand il faut, te montre tes boutons comme si tu ne les avais pas déjà vus. »
Zoé n’a pas seulement sa mère en prison, mais aussi sa tante et sa grand-mère, braqueuses professionnelles de bijouteries. Seule fille au milieu des hommes de la famille, elle n’a qu’une idée en tête : se montrer digne de l’héritage familial.
Título : Bandiya, la fille qui avait sa mère en prison
EAN : 9782215139966
Editorial : Fleurus
Edad, de : 12 años
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