Une Université puissante, capable de contribuer activement ã la croissance économique, de favoriser la cohésion sociale et de porter les ambitions culturelles d’un pays, est la meilleure garantie d’avenir dont celui-ci puisse se doter. Elle crée la confiance chez la jeunesse et ouvre des possibles pour la société entière.
Près de quatre cent soixante-dix mille jeunes s’orientent chaque année vers l’enseignement supérieur, afin d’y acquérir ce qui est considéré comme le meilleur atout pour une vie professionnelle et personnelle. Dans ces quelques années d’études, c’est l’avenir de notre pays qui se joue, génération après génération. Pourtant, malgré l’importance de cet enjeu collectif, les privilèges d’une bonne formation tendent ã se concentrer au sein d’un vivier étroit de bénéficiaires.
Quelles nouvelles institutions et quelles ambitions de formation plus en phase avec les réalités actuelles pourraient remédier ã cette forme d’oligarchie de l’excellence, si française ?
L’école publique française, qui se situe, par ses résultats, dans la moyenne basse des pays européens, a le triste privilège d’être l’une des plus inégalitaires de tous les pays de l’OCDE.
Depuis une trentaine d’années, la plupart des réformes scolaires conduites dans les pays développés ont consisté à octroyer une large autonomie aux écoles et établissements publics, la puissance publique se chargeant de définir les objectifs du curriculum national et de s’assurer qu’ils sont atteints. Avec le recul, on sait que les établissements autonomes sont sous certaines conditions plus aptes à mener les élèves vers la réussite.
Pourquoi l’école française n’a-t-elle pas pu faire face aux changements, sociétaux notamment, qui ont bouleversé l’école d’hier et trouver des solutions adaptées comme l’ont fait les autres pays européens ?
L’autonomie scolaire peut être une solution pour renouveler l’école française nous dit, preuves à l’appui, Monique Canto-Sperber. L’enjeu est de taille : recréer un système éducatif qui favorise la croissance, renforce la cohésion sociale et crée aussi l’espoir en l’avenir.
Monique Canto-Sperber est philosophe, directrice de recherche au CNRS. Spécialiste de philosophie ancienne et de la pensée morale et politique, elle a publié de nombreux ouvrages, dont récemment Sauver la liberté d’expression, Albin Michel, 2021.
Título : Une école qui peut mieux faire
EAN : 9782226474667
Editorial : Editions Albin Michel
El libro electrónico Une école qui peut mieux faire está en formato ePub protegido por CARE
¿Quieres leer en un eReader de otra marca? Sigue nuestra guía.
Puede que no esté disponible para la venta en tu país, sino sólo para la venta desde una cuenta en Francia.
Si la redirección no se produce automáticamente, haz clic en este enlace.
Conectarme
Mi cuenta