Né en 1939 à Fougères, il a exercé le métier d'instituteur de 1959 à 1995.
Ses premiers livres sont destinés aux adultes, dont le tout premier, Les Aventures du général Francoquin , a été publié par Raymond Queneau chez Gallimard en 1967. Il dit de lui qu'il était " instiauteur ".
Peintre accueilli dans les bonnes galeries, il a composé une œuvre marquée par le néo-réalisme. Son premier livre de dessins est publié par Pierre Belfond en 1966. En 1980, son premier jeu d'écriture est publié également aux éditions Belfond : Les Demoiselles d'A., salué par le prix de l'Anticonformisme du grand jury des Lettres. Il s'agit d'un ouvrage écrit à l'aide de 750 citations empruntées à 408 auteurs. Yak Rivais a mis près de deux ans pour arriver à ce résultat.
En 1983, il commence à écrire pour la jeunesse, suite à la demande d'un de ses élèves qui lui a chuchoté à l'oreille : " Je voudrais que tu m'écrives une histoire où je pourrais marcher sous l'eau ". Il écrit l'histoire et la lit en classe. Elle séduit les enfants qui, un par un, passent leur commande. C'est ainsi qu'a commencé l'écriture de Ça alors !, paru en 1984 à L'École des loisirs, premier titre d'une série des " Enfantastiques " qui en comporte 15 aujourd'hui, soit environ 150 histoires.
Yak Rivais, en bon instituteur, a aussi écrit des ouvrages pédagogiques, parus aux éditions Retz, tels que La Grammaire impertinente ou Jeux de langage et d'écriture.
Son œuvre pédagogique est très appréciée des enseignants. Lauréat d'une vingtaine de prix, il est très prolifique et ses livres continuent à être des best-sellers. Sa série " les Contes du cimetière " (publiés chez Nathan) a été adaptée sous forme de dessins animés par France 3.
Il a été le Président des prix de l'Humour Noir jusqu'en 2006.
Une école porte son nom en Bretagne.
Histoire policière pour les 10-12 ans
Première nuit de vacances d’été. Il fait beau. Louis entend des bruits dans le jardin. Mais il n’y voit personne. Que se passe-t-il?
15 illustrations noir et blanc.
Extrait
La perquisition
Nous sommes allés voir le chemin où Sébastien affirmait avoir repéré le 4×4 à l’arrêt. Nous n’avons rien remarqué. Ou bien Sébastien confondait ce chemin avec un autre, ou bien les types n’y avaient rien fait de spécial. Pourtant ils s’étaient arrêtés, Sébastien n’en démordait pas, entêté:
– Je suis sûr que c’est là que je les ai vus! Je reconnais bien le champ!
Nous revenons ensemble au village. La place est déjà peuplée de badauds et le bruit est grand, mais nous ne nous attardons pas, malgré des appels de copains. Nous n’avons pas le temps, nous sommes pressés. En fait, il est déjà onze heures trente quand nous rentrons nos vélos et celui de Sébastien dans le garage. Rosalie triomphe encore:
– Je le savais! Regardez la porte!
Elle s’explique. La porte du garage voisin n’est pas barrée. Du temps des Ménard, ils fermaient avec un cadenas quand ils s’en allaient, mais il n’y en a plus depuis leur départ, Rosalie s’en est fait la remarque en rentrant des commissions ce matin. Il reste l’anneau, simplement, et il n’y a plus de cadenas. Et alors? Sébastien hoche la tête. Il fronce les sourcils. Il réfléchit. Et voilà qu’il a une idée, quand il en a une il vaut mieux se tenir à l’abri:
– On a le temps d’entrer chez eux! Puisqu’ils doivent passer prendre leurs ferrailles chez Firmin à midi!
Título : J’entends des bruits
EAN : 9782365700702
Editorial : Le Polygraphe
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