Marie, jeune fille rêveuse qui consacra toute sa vie à l'écriture, a été à l'origine d'une oeuvre surabondante dont la publication commence en 1903 avec Dans les ruines. La contribution de Frédéric est moins connue dans l'écriture que dans la gestion habile des contrats d'édition, plusieurs maisons se partageant cet auteur qui connaissait systématiquement le succès. Le rythme de parution, de plusieurs romans par an jusqu'en 1925, et les très bons chiffres de ventes assurèrent à la fratrie des revenus confortables. Ils n'empêchèrent pas les deux auteurs de vivre dans une parfaite discrétion, jusqu'à rester inconnus du grand public et de la critique. L'identité de Delly ne fut en fait révélée qu'à la mort de Marie en 1947, deux ans avant celle de son frère. Ils sont enterrés au cimetière Notre-Dame de Versailles.
Delly
Jeanne-Marie Petitjean de La Rosière (1875-1947)
Frédéric Petitjean de La Rosière (1876-1949)
"La vieille maison était fermée depuis cinquante ans. À cette époque le propriétaire, Albéric Vaudal de Fougerolles, était parti pour le Mexique où il s’était fort enrichi. De retour en France, il avait marié sa fille unique au duc de la Roche-Lausac et la demeure périgourdine des ancêtres, dédaignée, ne l’avait plus revu.
Elle datait de 1715, ainsi qu’en témoignait le millésime inscrit au-dessus de la porte cochère. Construite en solide pierre de taille, elle dressait sa belle façade un peu noircie par les siècles dans l’étroite rue de la Pierre-Percée, qui avait été la rue aristocratique de cette petite ville de Montaulieu, autrefois centre assez important de la région. Les Vaudal de Fougerolles, bonne famille de robe, y occupaient une situation prépondérante. Aujourd’hui encore, un de leurs descendants, Rémy de Grelles, y habitait, dans un logis situé en face de celui qu’on appelait toujours l’hôtel de Fougerolles.
Il était d’apparence plus modeste et moins ancienne que son vis-à-vis. Une cour sablée, fermée par une grille, le séparait de la rue. À droite se trouvait un garage où M. de Grelles remisait sa petite voiture, à gauche un bâtiment dont Laurent, son fils, avait fait son atelier.
Le commandant de Grelles, officier d’artillerie, blessé en 1917 et devenu veuf peu après, s’était retiré dans cette demeure où il vivait en une relative aisance. Laurent avait établi aux environs une fabrique de poteries artistiques dont il composait les modèles. Cette famille, de vie très digne, continuait d’exercer une certaine influence dans le pays."
Romance.
Flora de la Roche-Lausac est retrouvée morte dans ses appartements. Suicide ou meurtre ?
Título : Le rubis de l'émir
EAN : 9782384424672
Editorial : La Gibecière à Mots
El libro electrónico Le rubis de l'émir está en formato ePub
¿Quieres leer en un eReader de otra marca? Sigue nuestra guía.
Puede que no esté disponible para la venta en tu país, sino sólo para la venta desde una cuenta en Francia.
Si la redirección no se produce automáticamente, haz clic en este enlace.
Conectarme
Mi cuenta