La Belgique n’est toujours pas sortie de l’impasse politique dans laquelle l’a plongée, le 22 avril 2010, la démission provoquée du gouvernement Leterme II. Elle détient désormais un double record. Européen d’abord, en étant le premier État-membre de l’Union à avoir assumé l’intégralité d’une Présidence (1er juillet - 31 décembre 2010) avec un gouvernement en affaires courantes ; mondial, ensuite, en étant le pays resté le plus longtemps sans gouvernement de plein exercice. Depuis sa création en 1830, le Royaume a connu bien des crises communautaires, mais celle qu’il traverse depuis plus d’un an semble inextricable. La Belgique est en état de mort clinique, déclare le député flamand Eric Van Rompuy, frère du président du Conseil européen. Les missions que se voient confier, par un Roi de plus en plus fragilisé, informateurs, médiateurs et autres négociateurs relèvent de la quadrature du cercle. Dans cet essai, au style percutant, Jules Gheude explique que la situation actuelle était largement prévisible. Il était, en effet, inscrit dans les astres qu’un État-Nation flamand finirait par voir le jour. Cette évolution est non seulement cause de l’échec définitif du fédéralisme, mais elle rend aussi inéluctable la scission du Royaume.
Título : On l’appelait Belgique
EAN : 9782748381924
Editorial : Mon Petit Editeur
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