Publiées en janvier 1669,à Paris, par Claude Barbin, lesLettres portugaisesne portaient pas de mention d'auteur. Cependant dans un avis au lecteur, l'éditeur précisait : « j'ai trouvé les moyens, avec beaucoup de soins et de peine, de recouvrer une copie correcte de la traduction de cinq lettres portugaises qui ont été écrites à un gentilhomme de qualité qui servait en Portugal. »On ne devait pas tarder à connaître le nom du destinataire qui en avait fait circuler des copies avant qu'elles ne soient publiées, sans doute par vantardise. Et dès la troisième édition publiée à La Haye en 1690, on trouve le nom du chevalier à qui ces lettres étaient destinées, le comte de Chamilly, dit alors le comte de Saint-Léger Saint-Simon, dans sesMémoires,en livre une description peu amène : « C'était un grand et gros homme le meilleur homme du monde, le plus brave et le plus plein d' honneur, mais si bête et si lourd qu'on ne comprenait pas qu'il pût avoir quelque talent pour la guerre... À le voir et à l'entendre, on n'aurait jamais pu se persuader qu'il eût inspiré un amour aussi démesuré que celui qui est l'âme de ces fameusesLettres portugaises. »
En revanche, il faudra attendre 1810 et une note de Boissonade pour connaître enfin l'auteur de ces cinq lettres magnifiquement enflammées : « Sur mon exemplaire de l'édition desLettres portugaises,de1669,il y a cette note, d'une écriture qui m'est inconnue : la religieuse qui a écrit ces lettres se nommait Mariana Alcoforado (1640-1723), religieuse à Beja, entre l'Estrémadure et l'Andalousie. »
Ces cinq lettres passionnées, d'un désespoir lucide sur le plaisir etla douleur de l'amour, annoncent l'analyse des passions de Madame de La Fayette. Stendhal les commentera en ces termes : « Il faut aimer comme la religieuse portugaise et avec cette âme de feu dont elle nous a laissé une si vive empreinte dans ses lettres immortelles. »
Mariana Alcoforado nous livre dans ses lettres l'un des plus beaux monologues de la littérature.
Una religiosa portuguesa escriu al seu amant infidel, que l'ha abandonat. Aquesta senzilla frase conté un drama humà, l'angoixa de l'amor no correspost, una polèmica literària i un dels textos més bells sobre la passió femenina.
En una gradació angoixant, que captiva el lector, testimoni involuntari de com un cor es trenca i es desfà lluny de la mirada de l'amant, Mariana Alcoforado passa de la ira als retrets, de la resignació a la docilitat, fins a arribar a l'única resposta, terrible i que buida de sentit la seva passió: el seu amant mai la va estimar. I així, el comiat de la monja ens colpeix encara avui evocant la ferida ja cauteritzada d'un desengany cruel, pel silenci i per la solitud. Les Cartes s'emmarquen en la tradició literària europea que, des d'Ovidi o Virgili, amb Penèlope, Briseida, Fedra, Medea, o Dido, passant per Eloïsa, donen veu literària a la dona abandonada. Les Cartes van tenir una gran influència en autors com Choderlos de Laclos, Stendhal, Rousseau o Rilke.
"Les paraules de la monja són el sentiment de lamor, tot el que es pot expressar i tot el que no es pot dir. La seva veu entona un cant docell, i la seva melodia no troba destí."
Rainer Maria Rilke
"Una descripció magistral de la bogeria amorosa femenina."
Philippe Sollers
"Cal estimar com la religiosa portuguesa, i amb la mateixa ànima de foc amb la qual ens ha deixat les seves cartes immortals."
Stendhal
Título : Cartes d'amor de la monja portuguesa
EAN : 9788418217050
Editorial : Ático de los Libros
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