Journaliste et écrivain français. (1891-1944).
Né en Camargue, dans une vieille famille provençale d'origine arabe, il est le petit-fils de Toussaint Samat, fondateur du journal Le Petit Marseillais.
Il étudie au lycée de Marseille et fait son service militaire en Algérie. À son retour en France, il entre au Petit Marseillais comme imprimeur, puis compositeur, et enfin journaliste.
Pendant la Première Guerre mondiale, il sert dans l'aviation, c'est pourquoi plusieurs de ses romans contiennent des précisions techniques sur les rudiments du pilotage et les avions.
Chargé de mission en Guyane, puis à Madagascar dans les années 1920, il amorce sa carrière d'écrivain par des contes et par une traduction de chants peaux-rouges, Les Chansons de Michawago (1920).
Son œuvre abondante touche de nombreux genres littéraires : roman régionaliste, roman d'aventures, roman exotique, roman d'espionnage et surtout roman policier. Dans certains de ses romans, ses plus convaincants, il tend à fondre ces différents genres, notamment dans L'Horrible Mort de Miss Gildchrist (1932) et sa suite Circuit-fermé (1933).
Plusieurs des titres de ses romans policiers incluent le mot mort et ont pour héros récurrent, M. Levert, policier.
Midi !... C’est l’heure où la Canebière grouille plus qu’à n’importe quel moment de la journée.
Sur la terrasse du Café Glacier, le colossal Marius Césari, maître-portefaix connu et craint de tous, gère ses affaires, attablé devant un Pernod, grignotant, comme à son habitude, quelques fruits secs. Soudain, le gros homme se lève, le visage affreusement rouge, presque violet, portant ses mains à son cou avant de s’écrouler.
Les serveurs, le patron du bar, des clients, se précipitent... en vain ; Marius Césari est mort.
« Une crise d’apoplexie ! Cela devait lui arriver », crient les uns. « Faut voir ? » dit un autre.
Le commissaire LEVERT, récemment venu de Martigues, est chargé de cette enquête a priori simple...
A priori, car les résultats de l’autopsie ne tardent pas à tomber : Marius Césari a ingéré des amandes à la strychnine, mais il est décédé d’une injection d’acide cyanhydrique, un produit à effet quasi immédiat.
Problème : personne n’a approché la victime dans les minutes précédant le drame et aucune trace de piqûre n’est visible sur le corps...
Et puis, comment expliquer ce double empoisonnement ?...
Título : Le mort de la Canebière
EAN : 9791070034965
Editorial : OXYMORON Éditions
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