Les androïdes furent livrés à une base de la Fédération près de la frontière nord de l'Inde, où ils seraient préparés conjointement avec les soldats. Après avoir mindscanné les soldats, Kai téléchargea le programme d'entraînement virtuel dans leur mindossier. Ils apprirent à utiliser le corps androïde, les systèmes de bord et les armes. Les mindossiers médroïdes reçurent la formation nécessaire pour traiter les blessures humaines et androïdes.
Comme les mindossiers ne disposaient pas d'un flux continu de conscience comme un être humain biologique, il y avait des trous dans leur conscience. De plus, les esprits qui effectuaient des missions pouvaient se trouver dans plusieurs androïdes en même temps. D'où la possibilité d'avoir de multiples consciences qui se chevauchaient dans le temps et l'espace. En plus, un mindossier — comme un esprit humain — était susceptible de souffrir de stress post-traumatique. Kai avait alors mis au point un régime de traitement qui pouvait être appliqué à un mindossier au repos dans la base de données.
Un peu plus d'une heure plus tard, le coptère de la major Andretti franchit la frontière. Il était déconcertant pour elle de transporter des robots au combat, non, il s'agissait plutôt d'androïdes, son commandant avait bien insisté là-dessus.
« Ce ne sont pas des robots, ce sont les mêmes fantassins que vous prenez toujours. Ils sont juste enveloppés dans une carcasse d'androïde blindée. »
Son communicateur indiqua que le recondroïde était à un peu plus d'un kilomètre. Le vaisseau confirma que le site d'atterrissage était dégagé. Elle atterrit un peu durement. Une fois les autres sortis, le lieutenant se retourna et dit : « Merci, Andretti, à bientôt », et descendit. Après qu'il fut éloigné des rotors, elle remonta son appareil, fit un léger arc de cercle et retourna en Inde pour attendre le signal.
Le lieutenant s'arrêta en levant son poing gauche, les autres derrière lui se figèrent et attendirent. Il scruta le terrain à l'aide de capteurs multispectres. Une fois convaincu que la voie était libre, il continua à avancer. C'est alors qu'il posa le pied sur une mine. La détonation souffla un trou dans le sol. C'était comme briser une fine couche de glace au-dessus d'une flaque d'eau. Les lumières s'allumèrent dans l'enceinte et des gens crièrent des ordres.
Les androïdes avancèrent, bloquant la sortie. Leurs premiers faisceaux d'énergie transpercèrent les murs extérieurs, ouvrant le complexe comme un melon mûr. Ils tirèrent des plombs à air comprimé à pointe creuse. On n'entendit aucun bruit, à l'exception du sifflement émis par les plombs qui filaient vers leurs cibles.
Lorsqu'ils remarquèrent le rebelle muni d'un lanceur, il était trop tard. Le missile s'illumina et se dirigea vers le combatdroïde n°4 de Higginsx, qui fit un bond vers l'arrière dans une boule de feu et de fumée. L'engin l'avait heurté excentré et l'avait fait tourner sur lui-même comme une toupie. Ils ont l'habitude de combattre les combatbots, ils sont préparés, nota le lieutenant.
Les androïdes engagèrent le combat avec une détermination accrue. En un peu plus de quatre minutes, la mission était terminée.
« N'oubliez pas les deux survivants », précisa le lieutenant.
Título : Speciation Homo sapiens apparatus
EAN : 9798227671516
Editorial : R.J. Trépanier
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