Canan Marasligil dirige pour publie.net l'anthologie "Meydan|la place", que nous souhaitons à parution régulière. Voici comment elle se présente sur son site :
Je suis née à Istanbul, j’ai grandi et étudié à Bruxelles, avec un passage par Montréal, je vis aujourd’hui à Amsterdam. Mon parcours me permet de travailler en plusieurs langues, principalement en français, anglais et turc, mais également en néerlandais et en espagnol si nécessaire.
Après avoir travaillé au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles (BOZAR) et au British Council à Amsterdam, j’ai décidé de me consacrer entre autres à l’écriture et à la traduction littéraire.
J’écris de la fiction et je traduis de la littérature turque et anglophone en français. J’ai fait mes études en langues et littératures modernes -anglais et espagnol- à l’ULB (Bruxelles) avec un semestre à l’université McGill à Montréal, où je me suis concentrée sur la littérature canadienne principalement anglophone (théâtre et poésie). J’ai ensuite terminé un “Master in American Studies”, un programme pluridisciplinaire de l’université d’Anvers, où je me suis concentrée sur la littérature et le cinéma américains. J’ai cependant fait le choix ces dernières années de me concentrer sur traduction littéraire de textes contemporains turcs.
J’ai aussi suivi une formation de quatre ans d’art dramatique, de diction et de déclamation dans diverses académies bruxelloises et plus récemment, j’ai participé à des formations de scénariste au Sarajevo Talent Campus, à l’IDFAcademy d’Amsterdam ainsi qu’à la Scriptfactory de Londres.
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[TEXTE COURT]
"Je n'ai pas demandé à avoir une langue maternelle", dit-elle.
Canan Marasligil parle turc avec sa mère et sa grand-mère, mais a été élevée à Bruxelles, regardant les films américains sur la télévision néerlandaise, où ils ne sont pas doublés, pendant que son père prend les informations en allemand. Le travail du père, et comment on traite les immigrés turcs. Et le retour en Turquie, le décalage avec celles qui là-bas se voilent, et la grand-mère qu'on retrouve après un deuil...
Mais rien de lourd, rien de pesant. Une autre gravité, celle du sensible – un battement de coeur pour un passeport dont la photo est trop vieille, ou comment l'arrivée de la télévision couleur a révélé la détresse du père. Aujourd'hui, Canan (prononcer Djanan...) vit à Amsterdam, écrit en quatre langues et traduit de l'une à l'autre, aborde sa propre route d'écriture. Elle a commencé par la fiction, et puis voilà cette belle formule, "Bir varmış, bir yokmuş", l'équivalent de notre "il était une fois" – cela signifie littéralement "il y avait quelqu'un, il y avait personne", et c'est ainsi que commencent les contes, là-bas. C'est dans ce flottement entre conte et réalité que Canan Marasligil ouvre son propre espace de récit, et ose l'ouvrir à une autobiographie insaisissable, impalpable, pour venir plus près des êtres.
Une grande fierté à accueillir en tant qu'auteur la maître d'oeuvre de notre revue de littérature contemporaine turque, "Meydan, la Place".
FB
Título : Il y avait quelqu'un, il y avait personne
EAN : 9782814506824
Editorial : publie.net
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